
- Je t'en supplie, papa... Je ne veux pas... »
Une claque, une. Je craquai, pleurai comme un gosse tout en me tenant la joue. Ce n'était pourtant pas douloureux, mais ça suffisait à faire ressortir toute ma faiblesse. Je releva la tête pour ne pas perdre le peu de fierté que je possédai encore devant mon père et essayai de soutenir son regard. Non, je ne voulais pas. Je refusai de travailler dans sa foutue bijouterie. C'était à cause de cet endroit maudit que j'avais perdu la femme que j'aimais le plus au monde. Ma mère. Elle était tout pour moi. Elle me manque terriblement... Contrairement à mon père qui ne semble même pas se soucier du décès de celle qu'il avait épousée quelques mois avant ma naissance. Il y a encore cinq semaines, elle s'occupait de faire la vendeuse car elle n'était bonne qu'à ça, comme répétait mon paternel. Sa mort de l'avait nullement affecté ? il avait simplement râlé parce qu'il devait organiser les obsèques, et trouver quelqu'un d'autre pour la remplacer, sachant qu'il ne souhaitait pas payer un employé ? et, souvent, je me demandai comment elle avait pu se marier à un tel monstre. Finalement, il l'avait trouvé, son remplaçant. Moi.
« Tu n'es pas en position de discuter mes ordres, et tu vas me faire le plaisir de prendre ton travail le plus sérieusement du monde.
- Papa, je...
- Tais-toi ! Hors de ma vue, tu m'agaces. »
Je reniflai et m'exécuta lamentablement. Soumis que j'étais... Je monta dans ma chambre, laissant alors mon père faire ses comptes de la semaine. Je referma ma porte et alla m'asseoir sur mon lit afin d'éclater en sanglot ; j'étais pitoyable, tout simplement incapable de tenir tête à cet homme horrible.
« Maman, pourquoi es-tu partie... Pourquoi m'as-tu laissé seul ? C'était sa faute, tu n'aurais pas dû lui obéir... » murmurai-je en reniflant.
Je me sentai pathétique. Mais je n'avais pas le choix où il m'expulserait de la maison. Oh, je pourrais quitter les lieux et aller faire ma vie ailleurs, loin d'ici. Mais sans argent, ça allait être compliqué. Mon vieux est le type le plus radin qui puisse exister, il ne m'a jamais donné quoi que ce soit. Second problème : où aller ? Je saisis mon BlackBerry et pianota sur le clavier ; j'avais absolument besoin de mon meilleur ami.
___ À Niall : Je peux t'appeler ? C'est urgent.
La réponse me parvint au bout de plusieurs minutes, m'indiquant qu'il allait à un entretien et m'appellerait dès que possible. Je soupira et frotta mes joues humides. J'avais besoin de lui parler, de lui dire que mon paternel comptait me faire bosser dans sa maudite bijouterie et que j'avais peur. Peur qu'un nouveau braquage provienne, comme il y a quelques mois. Braquage qui avait causé la mort de la personne la plus importante à mes yeux. Tout ça, c'était la faute de mon père. Il n'avait aucun droit sur elle, il n'avait pas à l'obliger à rester une heure supplémentaire ce soir-là. Un jour, il le payera. Parole de Styles.

looking-closer, Posté le jeudi 17 septembre 2015 12:26
Coucou petit rayon de soleil,
Cela fait un moment que j’ai changé mon blog pour y mettre toutes les fictions que je lis, je ne sais pas si cela va intéresser quelqu’un mais bon, on s’en fou après tout! Je voulais juste te faire part que tu as un lien pour ta fiction sur mon blog parce que je la lis donc, forcément elle mérite d’être découverte par d’autre gens que moi et d’être lu, c’est pourquoi je te fais une promo gratuite. Ce n’est pas grand-chose, mais c’est déjà ça!
Passe une bonne journée, je t’embrasse.
Marjorie xx